Groupe 1 : Géographie, outil de développement économique et social
- Faire un bref historique des théories de localisation, de
Von Thünen à Krugman.
- Faire ressortir comment la géographie peut contribuer au
développement économique et social. Les réflexions seront
centrées sur le cas haïtien.
- En particulier, montrer comment les modèles de localisation des activités économiques peuvent servir la planification étatique et la planification des entreprises.
THISSE, Jacques-François: "L'oubli de l'espace dans la pensée économique"
Résumé du "Rapport sur le développement dans le monde 2009: Repenser la géographie économique." (Banque Mondiale).
Groupe 2 : Localisation agricole, Thünen
- Compléter le contenu du blog qui résume le modèle de Von
Thünen.
- Dire brièvement comment ce modèle peut aider à comprendre la localisation de la production agricole et les politiques agricoles.
OCDE: "La conversion des terres agricoles: Dimension spatiale des politiques agricoles et d’aménagement du territoire"
Groupe 3 : Localisation industrielle, Weber
- Faire un résumé du modèle simplifié de Weber.
- Expliquer pourquoi les industries s'installent le plus souvent dans des agglomérations et dans quelles conditions elle peuvent avoir intérêt à s'installer en milieu rural.
Carl GAIGNÉ, Florence GOFFETTE-NAGOT : Localisation rurale des activités industrielles. Que nous enseigne l’économie géographique ?
Groupe 4 : Attraction urbaine, Reilly
- Faire un résumé du modèle d'attraction urbaine de Reilly.
- Appliquer le modèle à un cas haïtien.
- En se basant sur le document « Boucle
Centre-Artibonite » dire comment ce modèle peut éviter de
commettre des erreurs graves en aménagement du territoire.
Groupe 5 : Loi rang-taille, Zipf
- Résumer la loi rang-taille dans un système urbain.
- En examinant la distribution des agglomérations urbaines haïtiennes selon leur population, dire quelles conclusions la loi rang-taille permet de tirer.
- Cartographier et examiner la répartition géographique des villes selon leur niveau.
Groupe 6 : Théorie des places centrales, Christaller
- Résumer la théorie des places centrales de Christaller.
- Dire comment cette théorie peut aider à concevoir des politiques bien pensées de décentralisation.
- A partir de la distribution des villes par niveaux à la lumière de la loi rang-taille, caractériser le réseau de villes haïtiennes selon les principes de Christaller.
- Identifier les irrégularités régionales et discuter.
Groupe 7 : Théorie des places centrales, Lösch
- Résumer l'approche de Lösch.
- Faire ressortir les différences avec l'approche de Christaller.
- Dire comment l'approche de Lösch permet de mieux affiner les politiques de développement de la structure urbaine (comparaison avec Christaller).
- Analyser sommairement le PSDH à la lumière des particularités de l'approche de Lösch.
Groupe 8 : Évolution de la structure urbaine haïtienne
- Résumer et expliquer les étapes d'évolution de la
structure urbaine haïtienne selon Anglade.
- Expliquer comment cette théorie permet d'éviter des graves
erreurs dans la politique de décentralisation.
Groupe 9 : Villes et Marchés publics en Haïti
- Expliquer comment le réseau de marchés publics a dû se
développer en relative indépendance avec la structure urbaine en
Haïti.
- Dire pourquoi et comment prendre en considération le réseau
des marchés publics dans les politiques d'aménagement du
territoire.
Groupe 10 : Pôles de développement et aménagement du territoire
- Expliquer le concept de pôle de développement en
distinguant pôle économique et pôle géographique.
- Critiquer l'usage qui en est fait dans le Plan Stratégique
de Développement d'Haïti (PSDH).
comment devons nous proceder pour la remise des devoirs?
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SupprimerEnvoyez au:
Supprimerjftardieu@gmail.com
Le modèle de localisation agricole de Van Thünen est très interessant pour un producteur qui aura à prendre en compte d'une part la notion de distance à parcourir pour arriver au lieu d'écoulement du produit, et d'autre part la notion de surface cultivable qui seront déterminantes pour la détermination du profit rentier.
RépondreSupprimerCependant, tenant compte de notre réalité socioéconomique, il ya une variable exogène à caractère aléatoire à prendre en compte qui peut influer ce profit, et aussi pouvant selon le niveau de risque peut être profitable à certains et peut en rendre plus compétitif sur le marché en profitant bien ce terme d'erreur dit aléatoire.
Par exemple, on suppose que deux (02) producteurs produisent deux biens homogènes, de surfaces cultivables égales et équidistantes au lieu où ils vont écouler leurs produits. Arrivée au marché, il sera possible pour que les deux (02) biens produits par ces deux (02) producteurs soient réstitués en même et bon état, c'est-à-dire certains de ces produits peuvent défectuer vu de l'état de la route. Ce qui va répercuiter sur le profit rentier....
Supposons que le risque pour que les produits de l'un des producteurs soient défectués soit élevé et que celui de l'autre soit à peu près nul. Donc le niveau de profit rentier du premier producteur sera bénéfique au détriment du second.
D'où le risque que peut présenter pour certains producteurs au regard de leur profit rentier en l'absence de cette variable aléatoire dite terme d'erreur utilisée toujours dans les modèles économétriques pour mésurer l'effet d'une variable expliquée (le profit rentier par exemple) sur les variables explicatives (le prix du produit, les couts entrants dans la fabrication du produit, le cout de transport et la distance par exemple).
Tenant compte de notre réalité, je me demande n'est-il pas possible pour remodéliser le modèle de Von Thünan en y ajoutant un terme d'erreur (Ut).
Ce qui s'écrira ainsi:
R = (P-C) - T.d - Ut
Le modèle de Ban Thünen s'écrit:
R = (P - C) - T.d , avec
R-> Profit rentier
P-> Prix du produit
C-> Cout de fabrication du produit
T-> Cout de transport
d-> distance à parcourir pour arriver au lieu d'écoulement du produit.
Ut-> Terme d'erreur, terme du risque...
On sait que la route est très importante dans le cas du développement d’un pays ,mais après avoir suivi le cours de la geographie économique on a vu elle ne peut pas occuper une place première dans le développement .Prenons le cas des gens qui vivent à la campagne lors des urgences (maladie,akouchman,neg ki konn tonbe sou pye bwa) et autres tous ceux-ci montre l’importe de la route. Un autre cas l’écoulement des produits agricoles ce cas ci est le plus compliquer d’une part suivant les relations qui établissent entre l’industrie ,marché,le lieu ou se trouve le produit en ce sens nous devons connaitre ou devons-nous se positionner pour éviter des dépenses exagérées si vous êtres rationnel.
RépondreSupprimerMA QUESTION EST LA SUIVANTE : Pourquoi la route n’est pas l’une des facteurs premiers de développement ? Si non pourquoi ? SI OUI Comment allez-vous procéder non seulement et la démontrer aussi ?