Graphique des villes selon leur rang
Après avoir classé les villes selon leur population, le graphique suivant permet de mettre en évidence la relation entre le rang et la population des villes. À vue d'œil, on observe un alignement qui suit plus ou moins une pente régulière avec de temps à autre un saut vers le bas. Chacune des "marches" semble indiquer un niveau de centralité.- Il y a Port-au-Prince, nettement à part. C'est une ville de niveau 1; la seule.
- Le Cap-Haïtien et Gonaïves se retrouvent sur la 2ème "marche". Ce sont des villes de 2ème niveau.
- Une rupture fait ressortir St-Marc, nettement moins populeuse que Gonaïves; à partir de là, une pente douce regroupe 6 villes de même importance. C'est le 3ème niveau.
- Une autre rupture permet d'identifier un 4ème niveau de villes. Elles sont au nombre de 13.
- La "marche" suivante semble toute petite (4 petites villes). Elle semble plus représenter une sorte d'anomalie dans la régularité des ruptures (ou alors représenter une situation intermédiaire entre le 4ème et un 5ème niveau consistants).
- Enfin, toutes les autres plus petites villes peuvent faire l'objet d'un seul grand regroupement; c'est le 5ème niveau.
Calcul des seuils de rupture
Complétons le tableau avec:- Dans la colonne F, le calcul de la population théorique de chaque ville à partir de la ville qui la précède dans le classement (Pr théorique = P(r-1)observée * (r - 1) / r).
- Dans la colonne G, le déficit de la population observée par rapport à la population théorique en % de la population observée:
- Dans la colonne H, le niveau de ville qui change quand le déficit mentionné dépasse 15%.
Le tableau devient:
Le calcul des déficits confirme le visuel du graphique.
- La population du Cap est trois fois moindre que la valeur théorique calculée à partir de Port-au-Prince. Donc, on passe au niveau 2 qui comprend aussi Gonaïves.
- St-Marc a un déficit de 40% en se basant sur Gonaïves qui la précède dans la hiérarchie. St-Marc initie donc le niveau 3. Au total 6 villes sont à ce niveau.
- Le déficit de Limbé est de 23%; on passe au 4ème niveau qui regroupe 13 villes.
- Enfin, Trou-du-Nord a un déficit de 15%, ce qui la porte au 5ème niveau avec toutes les autres petites villes (57).
Très proche de Trou-du-Nord, on observe une rupture notable entre Fort-Liberté et Mirebalais dont le déficit est de 14%. Il s'agit d'une situation particulière qui a probablement à voir avec le statut de Fort-Liberté comme Chef-Lieu du département du Nord-Est. Ce statut permet à Fort-Liberté de se détacher un peu de la courbe.
L'examen de la distribution permet de remplir le tableau suivant:
Niveau
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Nombre de villes d'après la colonne H
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Nombre de villes selon de principe de marché de Christaller
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Nombre de villes selon le principe de transport de Christaller
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Nombre de villes selon le principe administratif de Christaller
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1
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1
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1
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1
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1
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2
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2
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2
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3
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6
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3
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6
|
6
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12
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42
|
4
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13
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18
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48
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294
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5
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57
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54
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192
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2058
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Les données semblent donc indiquer que la structure urbaine haïtienne obéit au principe de marché de Christaller.
Port au prince est très peuplée dit-on. on remarque que l’évaluation ou l'estimation de sa population n'est pas similaire a celle des autres villes. pour ces dernières on considère la population de la ville elle-même (la commune), tandis que pour port au prince on considère l’arrondissement de Port au prince. est-ce qu'on aurait ce si grand écart entre le Cap (et les autres villes) et Port au prince si les critères étaient les mêmes ?
RépondreSupprimerNon je ne crois pas que l'écart serait si grand si les critères étaient les mêmes. Si on regarde le tableau affichant le nombre de villes en fonction des différents principes à savoir le principe de marché, de transport et administratif, le nombre de villes varie dans tous les niveaux hormis le niveau 1 représenté par Port au Prince. Sinon il y aurait au moins 2 villes de niveau 1 que ce soit en fonction du principe administratif
SupprimerJEAN Myrtho, étudiant en TC3 FAMV, UEH
On constate que l'écart entre p-au-p et le cap qui est la deuxieme ville du pays en terme de population est beaucoup trop élevée rapport est loin d'etre 2 pour 1 la populatiol de de p-au-p est environ 9 fois plus populeux que le cap. Un écart aussi grand nous porte à questionner la concentration de la majeur partie des ressources du pays.
RépondreSupprimerC'est ce qui explique la pente raide observée entre Port-au-Prince et cap haïtien, la migration de la population du milieu rural a la zone métropolitaine peut expliquer la concentration des ressources a port-au-prince
SupprimerLa concentration de la majeure partie de la population haïtienne dans la capitale est un véritable problème dont il faut contrôler.Je pense qu'on peut arriver à diminuer cet écart par une décentralisation,ce qui permettra une meilleure répartition des richesses du pays.
SupprimerLa théorie de meilleure localisation pour une industrie donnée n'est autre que l'oeuvre d'Alfred weber.en effet,à travers cette théorie nous pouvons comprendre que les producteurset les industries ont des stratégies à adopter afin de faire face au cout de transport trop élevée .Donc,si le cout de tranport de la matiere premiere est trop élevé,les industries ou les producteurs auront interet de placer leur entreprise à la source de la matiere premiere.Par contre,si le prix de transport de la matiere premiere est égal à celui du produit finis,l'industrie peut se placer n'importe ou entre la source de matiere premiere et le marché,car toute chose étant égale par ailleurs.
RépondreSupprimerVon thunen,dans sa théorie de localisation agricole nous laisse comprendre que le cout de tranport doit etre de plus en plus minimiser par le producteur afin de ne pas entraver le profit espéré sinon,l'activité agricole ne sera pas rentable et entrainera la faillite du producteur.
RépondreSupprimerDans la lois de rang taille,nous pouvons dire que la différence de population des villes ne doit pas etre 100%,car la différence trop élevée engendra une rupture beaucoup trop poussée. Cette lois nous permet d'identifier des irrégularités dans la distribution des villes dans un systeme urbain d'ou son l'importance .
RépondreSupprimerReiily,grace au concept d'attraction urbaine nous permet de savoir l'influence de deux agglomérations peut exercer sur une petite ville situer à leur voisinage.en effet, les mesures de controle peuvent etre faites en augmentant la masse des centres plus petites en y les dotant de services publics, de centres universitaires par l'installation d'entrprises. l'amelioration des voies de communication doit etre prise en charge. il doit aussi y avoir une bonne planification afin de prevoir des intrventions sur la masse des centres.
RépondreSupprimerConsidérant les théories de Thunen et de Weber relatives à la production agricole, la transformation de celle-ci et son lieu d'écoulement, ne serait-il pas possible et, plus loin, aventageux pour uneindustrie de s'établir sur une ferme de production meme dont la situation par rapport au marché est si insignifiante que le cout de transport du produit fini soit quasi négligeable?
RépondreSupprimerOn n'ignore pas la possibilité pour que le prix de tranport du produit fini soit négligeable à condition que:l'industrie se situerait à la fois à la source de matiere premiere et le marché ou du moins, les consommateurs viennent acheter le produit là ou l'industrie le fabrique.
RépondreSupprimerChristaller et Auguste Losch,ont tous deux travaillé sur la théorie des places centrales mais avec des particularités. Losch,dans sa théorie parle d'une réflexion théorique tandis que Christaller parle de cas pratique.L'approche de Losch est purement économique et considere que les autres éléments peuvent altérer l'économie,d'apres Losch,tous les trois principes se superposent. Selon Christaller,un centre de premier niveau possede tous les produits et un centre de deuxieme niveau en possede encore tous ceux du premier niveau. Pour Losch,tous les produits de premier et de deuxieme niveau se concentrent dans un seul centre.Avec l'approche de Losch,la hiérarchie peut etre considerée comme stricte tandis que pour Christaller,la hiérarchie est stricte.
RépondreSupprimerLa stratégie utilisée par les américains en 1915 était l'accélération drastique de la centralisation en fermant les ports de province, les finances laissant ceux de Port-au-Prince fonctionnels. Cependant, la répartition des interventions étrangeres en différents endroits du pays actuellement n'est qu'une décentralisation fictive tenant compte de leur présence qui n'y est pour longtemps. Les étrangers se retirent donc suite à leur séjour ''d'intéret" dans le pays!
RépondreSupprimerL'éloignement dans le cadre de la loi de Reilly généralisée est d'importace énorme lors d'installation de centre de production. Il s'ensuit que toute constuction de centres faite dans des lieux non accessible du point de vue routier n'auront pas d'influence sur de grandes aires. Les consommateurs de la meme contrée seuls pouront jouir de leurs services, ce qui ne leurs sont pas profitable.
RépondreSupprimerD'apres la loi Rang-taille, on parvient à réaliser le rapport de niveau extraordinaire entre Port-au-Prince et le Cap, deuxieme ville du pays. C'est une manifeste concentration de tout dans la capitale: ressources, services etc. Est-ce que c'est d'intéret général, cette situation?
RépondreSupprimerJe suis du même avis que nos structures urbaines sont proches du principe de marché proposé par Cristaller mais qu'en est il des autres principes à part dire qu'ils ne sont pas applicable dans le cas d'Haïti ?
RépondreSupprimerMyrtho JEAN, étudiant à la FAMV TC3
Haïti ne peut être analysé à la loupe des systèmes théoriques rigides développés ici. La concentration métropolitaine découle avant tout de notre histoire assez unique et des errements de nos élites tant intellectuelles qu'économiques. Port-au-Prince concentre la moitié de la population de nos jours! L’insalubrité et les difficultés d'approvisionnement en énergie et en matière première, allié au désengagement de l'état dans le domaine de l'urbanisme sous prétexte d'anarchopopulisme "démocratique" a fait de notre capital une monstruosité et un problème quasi-insoluble dans une démocratie démagogique et importée comme la notre.
RépondreSupprimerLa loi rang- taille de zipfs commence toujours par une ville qu’on appelle ville primatiale qui occupe le premier rang dans un pays considéré. C’est à partir de cette ville qu’on va classer les autres villes selon leur densité de leur population. On considère Port-au-Prince comme la ville primatiale dans la loi de rang taille parce qu’elle contient le pouvoir de domination sur les autres villes (Gonaïves, cap etc..). Port-au-Prince est doté de tous les services administratifs et les infrastructures qui la différence des autres villes. Est-ce qu’on baser sur ses points pour classer Port-au-Prince dans le premier rang de la loi de zifs ? Parce dans les autres pays comme les Etats-Unis contient des hauts services administratifs, de ce fait, sur quels autres points que zipfs est négligé, qu’on peut utiliser pour classer une ville dans le premier rang ?
RépondreSupprimerLa loi de rang-taille classe le villes en fonction de la taille de leur population. De ce fait, Port-au-Prince avec une population de plus de 2millions d'hab. est classé comme une ville de niveau 1 et le Cap-Haïtien une ville de niveau 2. Il faut aussi mentionner que la majorité des ressources du pays ainsi que les services administratifs et etatiques sont concentrés a Port-au-Prince. Zipf a démontré que la taille d'une population de niveau r est inversement proportionnel au rang. Comment se fait t-il que le Cap-Haïtien avec une population 9fois inferieur a Port-au-Prince soit classé comme une ville de niveau 2 si l'on applique la loi rang-taille de Zipf?
RépondreSupprimerS’il existe une ville de niveau 1, il faut bien trouver une ville de niveau 2. Cette forte démarcation s’explique par le fait que Port-au-Prince détient la majorité des ressources économiques et le flux d’activités y est plus important. C’est pourquoi on voit que le Cap a une population environ 9 fois inférieure à celle de la capitale d’Haïti. C’est la raison pour laquelle Cap est la ville de niveau 2 avec les Gonaïves. Haïti ne respecte pas la loi de Zipf. C’est pourquoi, dans l’exercice, on procède à une correction de la population.
RépondreSupprimerj'aimerais savoir comment faire pour remplir le tableau de nombre de ville selon le principe de marché de Christaller,selon le principe de transport de Christaller et selon le principe administratif de Christaller?
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJ’aimerais savoir si la loi de Zipf n’est pas la suite des travaux de Thomas R. Malthus sur la relation entre la démographie et les ressources économiques de la population.
RépondreSupprimerRudjeri Justin OPONT, Étudiant TCIII, FAMV